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Comme base, l’IGSU a élaboré, en collaboration avec la Haute école de psychologie appliquée FHNW, la première vue d’ensemble de la situation du littering en Suisse. Il y a deux parties.
1.Théorie et étude des sources: l’équipe de recherche a rassemblé des études internationales sur les mesures de lutte contre le littering et a fait appel à des connaissances issues de la psychologie comportementale.
2. Enquête auprès d’expert.es: un sondage en ligne et des interview ont permis de recueillir d’abondantes expériences et connaissances de plus de 130 expert.es de villes et de communes suisses.
Actuellement, les préparatifs pour les expériences sur le terrain ainsi que la recherche de communes et de villes dans lesquelles les premières mesures pourront être testées à partir du printemps 2025 sont en cours.
Vers le communiqué de presseUn vaste sondage mené par le centre de compétences suisse contre le littering IGSU a permis cette année, pour la huitième fois, de faire le point sur la situation du littering en Suisse. Les résultats montrent que la situation évolue favorablement. Cette tendance est notamment à mettre au crédit des villes, communes et écoles qui luttent contre le littering par le biais d’un large éventail de mesures.
Seulement 7,5 % des personnes interrogées opinent que le littering est «plutôt élevé» ou «élevé» sur les lieux du sondage. En revanche, 81,2 % trouvent que le littering est «plutôt faible» à «faible» sur les lieux du sondage, contre 79,9 % en 2022. La situation s’est également améliorée en Suisse dans son ensemble. Si en 2015 encore 25 % des personnes interrogées pensaient que le littering était «plutôt élevé» ou «élevé» en Suisse, en 2023 elles n’étaient plus que 16 %. L’amélioration de la situation se reflète également dans le nombre de personnes «plutôt très gênées» ou «très gênées» par le littering, à hauteur de 25 % seulement, contre 75 % il y a huit ans et près de 28 % en 2022.
Afin d’obtenir davantage d’informations sur ce point, la question a été élargie cette année pour la première fois à deux questions plus spécifiques: d’une part, les 3568 personnes interrogées ont été priées d’évaluer à quel point elles sont gênées par les déchets sauvages en Suisse, et d’autre part, à quel point elles sont gênées par les déchets sauvages sur le lieu du sondage. Les personnes interrogées se sont montrées nettement plus gênées par le littering en Suisse que par le littering sur le lieu du sondage. Selon Ralph Hansmann, psychologue de l’environnement à l’EPF Zurich, cette différence importante est probablement due à des expériences personnelles négatives dans d’autres endroits et également à des articles de presse qui stigmatisent parfois des endroits problématiques de manière ciblée.
Après une situation du littering tendue en Suisse pendant les «années coronavirus» 2020 et 2021, la tendance à l’amélioration d’avant la pandémie se confirme en 2022. C’est ce qu’indiquent les résultats du sondage annuel de la Communauté d’intérêts pour un monde propre (IGSU).
Ces deux dernières années, de nombreuses villes et communes suisses ont tiré la sonnette d’alarme, car observant une augmentation sensible du littering pendant les confinements. Le sondage de l’IGSU montre aujourd’hui que le contexte est nettement moins tendu et que la tendance à une amélioration de la situation se poursuit.
De mai à septembre 2022, les équipes d’ambassadeurs IGSU ont interrogé 2 391 passant(e)s dans 34 villes et communes suisses au sujet du littering dans toutes les régions du pays. Leurs réponses ont été évaluées en collaboration avec le Dr Ralph Hansmann, professeur de sciences de la durabilité au département de Sciences des systèmes environnementaux de l’EPF de Zurich:
Seulement 7,6 % environ des personnes interrogées opinent que le littering est «plutôt élevé» ou «élevé» sur les lieux du sondage. Il y a un an, elles étaient encore 8,6 %. En revanche, 79,9 % trouvent que le littering est «plutôt faible» à «faible» sur les lieux du sondage, contre 79,3 % en 2021.
La situation s’est également améliorée sur l’ensemble de la Suisse. Si en 2015 encore 25 % des interrogés pensaient que le littering était «plutôt élevé» ou «élevé» en Suisse, en 2022 il n’étaient plus que 19 %. L’amélioration de la situation se reflète également dans le nombre de personnes «plutôt très gênées» ou «très gênées» par le littering, à hauteur de 28 % seulement, contre 75 % il y a sept ans et près de 50 % en 2021.
En 2015, les exemples de parrainages existants ont été examinés à la loupe. Dans une phase initiale, des premières analyses et recherches préalables ont été menées et, à partir de là, des interviews standardisés réalisés auprès des organisateurs des parrainages de sites existants ou prévus en Suisse. De précieuses informations sur la planification et la mise en œuvre effectives des parrainages de sites sur le terrain ont ainsi pu être obtenues.
Dans la deuxième phase de l’étude, en 2016 nous analyserons comment les panneaux indicateurs des parrainages de sites sont perçus par l'opinion publique et quel est leur impact sur la propreté des lieux.
Les conclusions de l'étude ont permis d'élaborer un guide pour la réalisation efficace de parrainages d'espace dans la pratique.
L’expérience sur le terrain le confirme: l’emploi d’affiches a une influence positive sur le comportement de littering des passant(e)s. Les meilleurs résultats ont été obtenus avec les affiches à message humoristique et les affiches appelant à préserver l’environnement. Les pires – restant toutefois nettement meilleurs qu'en l’absence d’affiche – ont été obtenus avec celles appelant à l’élimination correcte de manière impérative.
Téléchargement l'étude (en allemand)L’étude confirme le succès du concept des ambassadeurs: la sensibilisation à la problématique du littering est particulièrement efficace en abordant directement les gens et en adoptant un style de communication aimable et humoristique. Ces enseignements basés sur un sondage seront approfondis cette année par une étude sur le terrain.
Téléchargement l'étude (en allemand)Cette étude analyse pour la première fois – sur la base de preuves scientifiques – l’influence de différents contextes sur le comportement de littering. Elle est axée sur la question de savoir s'il existe une norme sociale générale de littering ou si ce sont plutôt le cadre social, le lieu, l’heure du jour ou les caractéristiques individuelles qui déterminent le comportement de littering. Elle analyse aussi l’efficacité des mesures débattues actuellement pour juguler le littering en Suisse et les évalue sur la base de preuves scientifiques.
www.littering-schweiz.ch